Balade parisienne

Après quelques semaines surchargées de travail, j'ai eu envie de profiter d'une belle journée ensoleillée annonciatrice de printemps pour battre le pavé parisien.

Après avoir découvert l'IG de @aude.jolijour, j'ai eu envie d'aller voir de plus près sa sélection. Petit cocon de douceur situé au coin de la rue Bausset au n° 14, près d'une église. Difficile de choisir entre les crédences façon carreaux de ciment, le papier peint, les petits bols marocains, les planches en terre cuite gravées et émaillées de blanc, les boutis double face velours et coton, le petit mobilier à la fois simple et bohème. L'accueil est charmant.

Sur mon trajet, au 119 rue du Château, Zalie Smagghe à la façade bleu canard et ses bijoux. Je ne suis pas rentrée faute de temps mais rien qu'à voir la vitrine, ça fait envie.

Je ne me souviens plus comment j'ai découvert Mint and Lilies (27 rue Daguerre) mais quel charme dans cet écrin très clair où s'accumulent vêtements de petits créateurs, verres à thé marocains, couverts en porcelaine ou cuivrés, cuillères en bois brut, tapis, bougies, savons artisanaux, bijoux breloques cachés près du comptoir, tout fait envie. Et comme dans toutes ces petites boutiques indépendantes, l'accueil est charmant, authentique contrairement à ces grands magasins impersonnels qui essaient de vous amadouer avec un compliment et une pseudogentillesse mielleuse.

Rue Moulard, au n° 33, les Autruches vous accueillent dans un univers gris anthracite où se mêlent de nombreux objets de déco plutôt bruts (coussins tissés, vaisselle en verre soufflé, petit mobilier en bois brut).

Un peu plus loin, les Petites Autruches, versant enfant. Des couleurs, des motifs mais toujours dans ce même esprit bohème.

Petite pause (pour le ventre et surtout les pieds) chez les Pipelettes. Je suis totalement tombée sous le charme de la déco, de la cuisine et de l'accueil. Tout d'abord, une fois la porte poussée, c'est cette couleur bleu pétrole qui vous saute aux yeux, associée au vert-de-gris et à l'anthracite, ce mur de papier peint fleuri et si on lève les yeux, le plafond est également tapissé d'un papier au discret motif de petits cercles et pourtant, on ne ressent aucune surcharge, aucun effet bonbonnière. Le mobilier vintage vient alléger le tout. Des rayons chargés de confitures, de thés se trouvent près du comptoir. Ensuite, la cuisine, simple, fraîche (et pour cause, le marché se tient juste en face place Jacques Demy) se compose d'une petite soupe et une petite salade pour accompagner au choix une tarte, des croquettes de poissons, chaque jour le menu change.

Bien entendu, ce n'est pas une nouveauté, mais je ne peux pas aller à Paris sans me rendre chez les Fleurs, 5 rue Trousseau et 6 passage Josset. Si je pouvais, j'embarquerais tout le magasin voire je m'y installerais car même les murs laissés dans leur jus, les carreaux de ciment, la façade à l'ancienne me plaisent.

Une nouvelle petite pause pour se réchauffer parce que quand même, le soleil a beau briller de tous ses rayons, ce n'était pas la chaleur. Un petit tour chez Wild and the Moon (55 rue Charlot). Derrière la façade noire, au milieu des murs blancs, des plantes par dizaines sur des étagères en bois brut. Le comptoir en carreaux blancs tout simples. Et un accueil, j'ai l'impression de me répéter mais dans ce sens-là, c'est plutôt une bonne nouvelle, charmant. Pour me requinquer, un lait d'or (lait d'amandes, lait de coco, curcuma, nectar de noix de coco, annelle, poivre noir et cardamome.

Et avant de repartir, dernier petit tour chez  NordbØ (96 rue des Archives), concept-store aux influences nordiques avec du bois brut clair, des couleurs douces beaucoup et des teintes sourdes parfois, où l'on peut trouver Kinfolk.